Monday, September 1, 2014

Desert of adventure

Moab Utah - 1er Septembre 12h57

Maintenant à Moab depuis 3 jours j'ai plusieurs chose à raconter. La derniers fois que j'ai écris j'étais dans le Zion national Park à attendre le retour de Max. Comme prévue il est arrivé vers 7 heures de l'apres-midi et j'étais très heureux de ravoir de la compagnie. Le lendemain matin, après un déjeuner de champion constitué d'oeufs brouillé avec du fromage, du bacon ainsi qu'un restant de mélange de riz et de bines lyophilisé, nous décidons de partir à l'aventure. Nous nous rendons au Visitor Center pour aller chercher de l'information sur la plus populaire randonné du parc soit Les Narrows. C'est une rando de 16 miles qui part en haut complètement du parc et qui descend à l'intérieur du canyon de Zion pour revenir près de la navette qui nous ramènera au centre d'information. Aucun sentier n'est désigné puisque nous suivrons la rivière tout le long et par rivière on parle de marcher directement dedans. Nous pensions le faire en une seul journée mais le guide au centre d'information nous le déconseille puisque le temps moyen est de 12 heures et qu'il est deja 11 heures. Nous prenons donc un permis de campement dans le Backcountry au milieu du trajet. Pour se rendre au début du sentier, il faut laissé un véhicule au Visitor Center et conduire avec le deuxième durant 1h30 pour se rendre en haut. La route est magnifique jusqu'à ce qu'on se rendre à la portion non asphalté, c'est un chemin de terre des moins entretenus. Il faut rouler très lentement pour ne pas perdre le contrôle ou risquer de briser l'auto. Rendu à quelque miles du stationnement nous arrivons face à face avec un énorme trou de boue, ça semble être l'impasse. On ne peux pas croire que nous avons fait tous cette route pour devoir rebrousser chemin. Faut se rappeler que deux jours au paravant il y avait de violent orages. Après analyse nous en venons à la conclusion qu'avec une bonne élan et une trajectoire précise nous pouvons le traverser. Je recule donc, embraye l'auto en première, prend une grande respiration et je fonce. Je veux avoir assez de vitesse pour ne pas rester pris mais pas trop puisque à la fin du trou, c'est une courbe et l'autre bord de la courbe, un ravin. Je fonce vers le trou en tenant le volant de toute mes forces et je roule dans la boue. Perte de contrôle totale lorsque mes 4 roues sont dans la boue et j'essaie de tourner pour appréhender la courbe qui s'en viens selon moi un peu trop vite. La bonne nouvelle est que je vais certainement traverser le trou mais vais-je être en mesure de rester sur la route. Finalement au bout du trou mes roues mordent à la terre sèche et je reprend le contrôle de ma VW. Le niveau d'adrénaline de mon corps est au maximum mais je suis soulagé de ne pas être pris dans cette marre de boue au milieu de nul part. Max rembarque dans l'auto et nous continuons notre aventure en espérant que c'est la seul portion de la route qui est aussi molle. De plus, il faut noté que pour revenir chercher l'auto nous devons refaire le même chemin avec son Honda Goldwing 1983. Malheureusement ce qui ne devait pas arrivé arriva, une autre section de la route sous la boue et cette fois ci, deux fois plus longue. Même stratégie, le pied au fond et le volant bien en main, on fonce vers le risque de rester pris. Les deux roues d'en avant glisse et il n'y a aucune traction lorsque j'accélère. Le bas de ma caisse frotte et me ralentie. Au milieu, l'auto s'immobilise et je suis pris. Max essaie de pousser mais incapable de faire bouger la Jetta. On essaie de mettre des roches sous les roue pour avoir une meilleure traction mais en vainc. J'essaie de reculer et d'avancer pour me faire une track mais impossible de bouger, nous sommes vraiment pris. Par magie, un camion arrive juste en arrière de nous et 6 personnes y descendent. Je leur demande s'il veulent bien essayer de me pousser et il accepte. De toute façon je bloque la rue donc s'il veulent continuer leur chemin ils n'ont pas trop le choix. Avec toute l'aide que j'ai je réussi de peine et misère à sortir de la boue et je suis enfin de retour sur la terre ferme. Encore une fois je me demande bien comment nous allons faire pour revenir le lendemain mais pour l'instant tout ce que je pense c'est de me rendre à destination. Après quelque minutes, une troisième marre de boue me bloque le chemin mais cette fois ci, je suis convaincue que ne pourrai la traverser. Max demande aux autre si nous pouvons embarquer avec eux pour finir le trajet, nous ramassons nos deux sac à dos et embarquons sur la "tail gate" du camion laissant mon auto sur le bord de la route. Quelques minutes plus tard, nous arrivons enfin au début du sentier. Nous les remercions et commençons notre randonné. Au début, le paysage est plutôt différent du parc de Zion, aucun canyon à l'horizon, on parle beaucoup plus de plaines que de pics rocheux. Nous suivons le sentier qui longe la rivière et nous arrivons à face à face avec des vaches. Sur le coup elles semblent assez calme mais lorsqu'on aperçoit le male nous changeons un peu notre idée. Tellement que nous avons coupé à travers le champs pour éviter toutes altercations avec eux. Deux miles ou trois plus loins nous arrivons à la fin du sentier et nous devons commencer à marcher dans la rivière. L'eau est confortable et la température agréable. Le feeling de devoir marcher dans la rivière est vraiment intéressant, c'est comme être Indiana Jones. Six heures plus tard, nous arrivons à notre campement. Nous montons la tente, mangeons et nous nous couchons, exténué de notre journée. Le lendemain matin, on enfile nous soulier encore mouillé et retournons dans la rivière pour terminer la derniers portions de la randonné. Voici ce que ca donne:


Une fois retournée au Visitor center, il faut retourner chercher la Jetta, espérons que la route à eu le temps de sécher sous le soleil ardent du désert. On embarque sur la moto (pas de casque puisque le Utah permet la conduite de moto sans casque et que de toute façon moi j'en ai pas) et on retourne vers le chemin des ténèbres. Premier trou pratiquement sèche et tout va bien. Deuxième trou pas aussi simple, Max se bat pour garder la moto debout alors que la roue arrière dérape de gauche à droite. Lorsque nous avons aperçue la VW après presque deux heures de moto sous la chaleur du Utah, on s'est exclamer de joie. Mais ça à l'air que nous n'avons pas encore assez vécu de péripétie. Lorsque j'appuie sur le bouton "unlock" de ma télécommande, rien ne se passe. J'ai tout de suite compris que ma batterie était à plat puisque j'ai du laisser mes lumières allumées. En effet, puisqu'il faut passer dans un tunnel de 1.1 mile de long, j'avais allumé mes lumières et j'ai oublié de les éteindre avant d'embarquer avec les autres la veille. Première idée, partir l'auto sur la compression. Maxime me pousse le plus fort qu'il peut et nous atteignons un bonne vitesse pour tenter un démarrage et ça fonctionne pour seulement une petite seconde et elle étouffe. La batterie est vraiment trop à plat, elle ne peut alimenter les bougies. Deuxième solution, survolter la batterie avec celle de la moto. Mais le problème est que nous n'avons pas de cables. Je décide donc de prendre mon cable usb de iPad et d'enlever la gaine aux extrémités pour s'en servir. Max est susceptible mais finalement ça fonctionne. Par contre, la batterie de la moto ne semble pas assez forte pour démarrer mon auto. Finalement, deux camion arrive de l'autre coté, face à nous. Nous leur demandons s'ils ont des cables à booster et heureusement c'est positif. Le premier camion s'avance et nous installons les cables. Le courant passe mais le starter ne répond pas. Il faut attendre que la batterie se recharge un peu. Après plusieurs tentatives l'auto ne veut rien s'avoir et les deux monsieur s'impatientent. Je lui demande d'appuyer sur l'accélérateur de son camion pour que l'alternateur donne plus de courant et dans l'essaie ultime, mon auto décide de démarrer. Joie! Nous avons finalement vaincu les Narrows. Il est maintenant le temps de se rendre vers Moab pour visiter les arches.

Hier matin, sommes allés hiker pour voir le Delicate Arch, le symbol du Utah. C'était magnifique. Voici deux photos dans le Arches National Park:



Sur la route du retour, on emprunte un différent chemin pour visiter et nous apercevons un grimpeur. Il semble seul mais décidé à grimper un des tours. On stationne l'auto et on va lui parler. Je lui demande s'il veut que je l'assure puisque j'ai toute mon équipement dans l'auto. Sur le coup il est retissant mais finalement il accepte. Il grimpe le premier, établie l'encrage au sommet et c'est à mon tour de grimper. Ce qui est spécial c'est que je n'ai pas le droit d'utilisé de poudre pour asséché les mains puisque ça tache le paysage. Une fois rendu au somment c'est magnifique, 360 degrés de vue imprenable sur les paysages spectaculaires. Voici une photo:



Ce matin, j'ai dit au revoir une autre fois à Max qui officiellement est sur le chemin du retour. J'ai été au magasin d'escalade du village et j'ai acheté le guide des voies de grimpe de la région. Je suis présentement dans une buanderie pour rafraichir mes vêtements. Ce soir je vais grimper avec une partenaire que j'ai rencontré sur le babillard du magasin.

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LP

Tuesday, August 26, 2014

The road to Zion

Zion National Park, Utah - 26 aout 2014 8h17pm

Me semaine d'escalade dans le paradis est maintenant terminé, avant hier j'ai quitté Yosemite pour me rendre au Utah. Je suis déjà un peu nostalgique puisque après une semaine je savais tous les secrets de la vallée. Où se baigner, où grimper, comment réagir lorsqu'on rencontre des ours dans le camp 4... J'ai fait de très belle rencontre et je sent que j'en aurais fait d'autre si j'étais rester. Les gens en nature ne sont pas comme les gens qu'on rencontre dans la vie de tous les jours, ils redeviennent humain. Les gens se salut lorsqu'ils se rencontre, se présentent, ne sont pas stressé, ont une conscience écologique... Ça fait réfléchir à nos habitudes de vie quotidienne. Pourquoi somme nous aussi individualiste, égoïste et égocentrique lorsque nous somme dans notre train quotidien comparé à lorsque nous sommes en vacance. Bref, je vous laisse y réfléchir.

En résumé au Yosemite j'ai: Grimper un mur de 500 pied avec un nouvel ami australien, me suis baigné dans la rivière et sauté d'une branche d'arbre de plus de 20 pieds, fait de la slackline au camp 4, grimper la base de El Capitan, me suis caché des Park Rangers dans mon auto, visité la ballé au complet en voiture, rencontrer des gens de l'Allemagne, australie, Californie, UK, Ontario et même un ami du Québec.

C'est le temps de dire au revoir à Max mais seulement pour quelque jours. Il part pour visiter la côte ouest Américaine et moi pour le Utah mais lorsqu'il aura fait le tour il viendra me rejoindre pour tranquillement revenir vers la maison. Il est 5 heures pm et je quitte la en direction de l'est. Je roule quelques heures pour me rendre compte que je suis complètement au milieu de nul part avec seulement un peu plus que le quart d'essence dans mon réservoir. Il n'y a pas eu de station d'essence depuis très longtemps alors je m'arrête pour regarder un peu google maps. Je vois aucune ville sur la carte alors je suis un peu stressé, en agrandissant j'aperçoit un petit point avec un nom de village, c'est ma chance. C'est à environ 150 km et je peux en rouler 250 alors s'il n'y en à pas je suis foutu. La prochaine grande ville est Las Vegas à plus de 300 km. Àprès avoir roulé dans le désert où il n'y à aucune lumière sauf celle du traffic à sens inverse, j'arrive à destination et je fait le plein. Fatigué, je me rend jusqu'à un Rest Area où je passerai la nuit dans ma tente. Le lendemain, je roule jusqu'au Zion Nationnal Park. Visa en main je m'apprête à payer le frais de 25$ pour rentrer mais la préposé m'apprend que c'est gratuit puisque c'est l'anniversaire du parc. Reste plus qu'à espéré qu'il y a de la place au camping. Le premier est plein mais au deuxième il y reste des lots. Je m'installe et je vais me balader en auto. La vue est spectaculaire mais je dois me concentrer sur la route sinueuse qui traverse le canyon. Après avoir traversé un tunnel d'environ 300 mètres j'arrive à un point de vue et il y a une chèvre de montagne au milieu de la rue. Je vois plein de touriste avec des caméra alors je regarde autours et à ma grande surprise, il y en a une vingtaine! Je me stationne et photographie la scène. Voici le résultat:






Aujourd'hui la température est moins certaine, il annonce de fort risque d'orage. Très risqué de visité des canyons lorsqu'il y a risque de Flash Flood. Je ne veux surtout pas me noyer dans un de ces canyon étroit alors je ne fait que me familiarisé avec les lieux pour que demain je sache où allé. Je suis allé marcher le début du sentier que je vais faire demain.  Et pendant que j'écris cet article dans mon auto près du café internet où je suis allé souper, il y a un puissant orage qui éclaire le ciel et met de l'ambiance dans mon calme absolu.

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LP

Thursday, August 21, 2014

YOLOsemite Valley

Camp 4, Yosemite Valley - 21 aout 2014



Par où commencer. La vie à Yosemite c’est vraiment jour le jour. À camp 4, au milieu de la vallée entre El Capitan et Half Dome, c’est le seul camp où tu peux arriver sans réservation alors j’ai de nouveaux voisins à tous les jours. Les gens font la ligne le matin et dépendemment de combien de gens doivent quitter avant midi ils espèrent avoir une place, sinon impossible de rester dans le parc pour y dormir. Certaines nuits c’est calme et paisible et d’autre c’est le party jusqu’à ce que la sécurité viennent arrêter les fêtards. Ici c’est le pays des ours et il y à environ 500 pancartes qui demande de ne laisser aucune nourriture dans les voitures, tentes ou en dehors des “food lockers”, tout doit être rangé sinon c’est une amende de 1000$ qui est en jeu. Plusieurs voitures se sont fait défoncer par des ours cet été puisqu’il y avait des restes de nourriture. Les ours sont capable de reconnaître des cooler, pot à jus et même des sac à dos de randonné. Si un de ces objets est à la vue dans le véhicule les ours peuvent décider d’ouvrir la porte à leur manière et d’y vérifier l’intérieur pour de la nourriture. Probablement qu’il y laisseront leur trace comme par exemple portière plié en deux, bancs déchirés et bordel assuré. Il y deux nuit justement un ours femelle s’est introduit dans le camping pour faire une petite visite alors que la gang de fêtard n’était pas couché. Ça à fait toute une commotion. Quelqu'un s’est retourné et a aperçu l’ours droit devant lui, au milieu du camping. Il a commencé à crier “Bear!” et tous le monde s’est mit à crier. Il y avait environ 50 personnes qui se sont mit à crier après l’ours pour lui faire peur et elle s’est finalement enfuit. Heureusement aucun incident grave n’est arrivé. Apparemment, cette femelle viens faire son tour régulièrement pour voir si des touristes auraient oublié de barrer leurs lockers.

Coté escalade maintenant. Comment fait-on pour se trouver un partenaire lorsqu’on est seul. Premièrement le fait de camper à camp 4 est un très bon départ. Historiquement c’est le camping des grimpeurs mais aujourd’hui avec la popularité de Yosemite Valley et le manque de camping, camp 4 est rempli de touristes et de gens qui viennent ici pour admirer les caps rocheux plutôt  que les grimper. Il y à encore une forte concentration de grimpeurs quand même. À l’entré du camp, il y a un tableau où l’on peut y mettre des notes comme par exemple: Partenaire d’escalade rechercher, venez me voir au lot 30C… Et c’est comme ça que tu rencontres du monde pour aller grimper. Jusqu’à maintenant j’ai grimper à tous les jours excepté la journée de mon arrivé. J’en ai profité pour aller prendre des photos et me familiarisé avec les environs. À la fin de ma première journée j’étais un peu désespérer parce que je n’avais toujours par rencontré de partenaire. Le lendemain matin, je me suis souvenu que dans la ligne d’attente pour avoir une place au camping il y avait deux jeunes grimpeurs qui avait l’air sympathique. Dans mon souvenir il m’avait dit qu’il était au lot 19 alors je pris la chance d’aller voir s’il y était. En effet ils étaient en train de déjeuner. Je me suis introduis et je leurs ai demander s’il voulait aller grimper. Il ont accepter et aussi simplement nous sommes devenu partenaires. J’allais bientôt vivre l’expérience de grimper dans le Yosemite Valley. J’ai rassemblé mon équipement et j’ai embarqué dans leur voiture. Une fois arrivé à un des nombreux spot de grimpe, nous avons descendu en rappel puisque le bas de la parois était plus bas que la route. Nous avons choisie de grimper un craque de difficulté 5.8. La parfaite ligne pour commencer. Doug, un des deux Californiens, est le premier de cordée alors il commence à grimper en installant l’équipement de sécurité au fur et à la mesure qu’il grimpe. Un fois rendu en haut complètement il installe un ancrage et Zach, l’autre Californien, le redescend avec son outil d’assurage. C’est maintenant mon tour de grimper. Dès le départ je réalise à quelle point de granite est différent du limestone qu’on retrouve dans les Gunks (l’endroit où je grimpe normalement), il y à peu de prise pour les pieds et je dois me fier uniquement  aux ouvertures de la craque. Heureusement j’avais pratiqué la technique au paravant. Il faut se coincé les mains à l’intérieur et rentrer ses pied à 90 degrés de coté et ramener le genoux vers l’intérieur pour que notre pied aussi s’y coince. C’est de cette façon que je grimpe ma première ligne. Le feeling est incroyable, lorsque tu gagne de la hauteur tu peux apercevoir tous les immenses murs de roche qui entour la vallée. rendu au trois quart, la craque disparait et il y a une cheminé. La technique est différente. Il faut appuyer ses pieds sur le mur en face et s’accoter le dos sur le mur opposé pour ainsi créer assez de friction pour coller aux murs et avec les mains et les pieds il faut travailler pour gagner de la hauteur. C’est beaucoup plus de transfert de poids et de faire confiance que nos pied vont tenir sur pratiquement rien que de prendre un grosse prise de mains et de se tirer vers le haut. Nous grimpons ainsi jusqu’à l’heure du diner puisque la température deviens insupportable. On en profite donc pour aller se baigner dans la rivière et manger un peu de protéines. En après midi, nous retournons grimper dans un autre secteur un peu plus haut. C’est mon tour de leader. Je m’équipe avec les coinceurs et les dégaines et je commence à grimper. Après avoir placé plus de la moitié de mon équipement je commence à trouvé que le sommet est loin. Rendu à un certain point mon assureur Zach me crie qu’il ne me reste que 25 pieds de corde ce qui veut dire que je dois absolument arriver à l’encrage ou en bâtir un. Je crois que je vois l’arbre qui doit être la fin de la voie alors je continue. Il me crie: 10 pieds! Et j’aperçois finalement l’encrage. Lorsque j’arrive pour agripper l’arbre, je sens la corde me tirer vers le bas et Zach me crie que je suis au bout de la corde. Il me manque environ 6 pieds. Il a fallu qu’il se rapproche le plus près possible du mur en se mettant sur la pointe des pieds et avec l’élasticité de la corde j’ai pu me sécurisé sur l’arbre. C’était mon premier pitch pleine longueur soit 60 mètres ou 200 pieds de grimpe. Mes deux seconds de cordés me rejoignent et c’est sur cette dernière grimpe que nous finissons la journée. Le lendemain, nous avons grimper un multi-pitch en face de Half Dome. 





Nous étions supposé leader chacun un pitch mais j’ai malencontreusement enchainé les deux derniers. Finalement Doug était soulagé puisqu’il avait un enchainement difficile en dessous d’un toit qu’il n’aurait pas été à l’aise de faire en premier de cordé. Midi arrive et nous devons nous rafraichir puisqu’il fait encore trop chaud pour grimper. On va encore se baigner en face de El Capitan dans la rivière, c’est magnifique. Il y à même un pont qu’on utilise comme tremplin pour sauter dans la rivière. J’avais apporter ma camera alors voici la scène.



Pour terminer la dernière journée nous décidons d’aller grimper au pied de El Capitan, le plus grand mur de la vallée. Une fois au pied, c’est immense, dominant, incroyable. Je suis au même endroit que tous les plus grand de ce sport sont passés. Le sentiment est irréel. Je me crois être dans un de mes films. Mais non c’est la réalité je suis en train de grimper sur El Capitan dans le Yosemite Valley. 




Le lendemain je dis au revoir à mes nouveaux amis qui retourne à San Francisco pour le retour à l’école. C’est alors que ma note sur le babillard deviens utile. Pendant que je relaxe dans mon campement un dénommé Richard se présente en disant qu’il veut aller grimper. J’accepte et décidons d’aller faire un multi-pitch de 5 longueurs. Wow plus de 500 pieds de roc à gravir. C’étais vraiment impressionnant une fois la haut.

Aujourd’hui c’est plutôt relax, de toute façon je crois que j’ai besoin d’un “rest day” De nouveaux voisins s’installent autour de moi pendant que j’écris. Je crois que Richard est parti grimper avec quelqu’un d’autre et personne ne semble être à la recherche de partenaire. Je vais en profiter pour aller prendre un douche ce que je n’ai pas fait depuis que j’ai quitté le Grand Canyon. Il me reste 3 jours dans la vallée et ensuite je me dirige vers le Utah.

À plus!

LP

Sunday, August 17, 2014

El Capitan, Half dome... Yosemite Valley!

Camp 4 Yosemite Valley - 17 aout 5h32 am

Je me sent comme un fugitif. J'ai du me cacher toute la nuit pour ne pas être jeté en dehors du parc. Vers les 8 heures pm j'arrives finalement au Parc National de Yosemite Valley en Californie, la capitale de l'escalade en Amérique du Nord. Après plus d'une heure de conduite sur les routes sinueuses du parc j'arrive au point de vue de la vallée où on peux apercevoir The Nose of El Cap' et le fameux Half Dome. Je stationnes ma voiture et attrapes mon trépied ainsi que ma caméra. Je prend le temps de photographier la scène dont j'ai toujours appréciée devant l'écran de mon ordinateur. Mais cette fois ci, c'est la réalité. Je réalise finalement mon rêve, je suis dans le Yosemite Valley. Une fois le soleil complètement couché, je reprend la route pour aller me trouver un campement. J'ai lu sur internet que les places étaient assez limitées. Je me rend au stationnement principal pour essayer d'avoir un peu plus d'information sur les différents sites. La première chose qu'on peut lire est de faire attention aux ours puisqu'il y en a en abondance, c'est leur maison, nous ne sommes que des invités. J'en profite donc pour jeter toutes les ordures que j'ai accumulés depuis que j'ai quitté Brossard. Je ne voudrais surtout pas me faire défoncer ma voiture, c'est ma maison pour l'instant. Dans le fond du stationnement il y a la cabine de réservation pour les campings. Full! Tout les campings sont pleins. Mais où vais-je bien dormir? Je décides quand même de faire le tour au cas ou il y aurais une erreur. Premier camping, Full, deuxième aussi et lorsque j'arrive au troisième, un monsieur s'approche. J'abaisse ma fenêtre et il me demande si j'ai une réservation. Je lui répond à la négative et lui explique que je j'arrive directement de Montréal et que je ne savais pas quand exactement j'allais arriver. Mais pour ceux qui me connaisse c'est seulement que je ne prévoit jamais rien d'avance et que je vais toujours trouver une solution. Il me dit ensuite que tous les campings sont plein depuis 3 heures cette après midi et que les réservations se font 5 mois d'avance et me demande de sortir du parc pour allé dormir. Une heure de route! Il en était pas question. Je le remercie et je retourne au point de vue où j'étais. J'aperçois 3 autres véhicules alors je me demande s'ils dorment ou s'ils sont partis en randonné. Je n'ose pas trop éclairer dans leurs voitures au cas où ils y seraient. Je sort mon iPad et heureusement j'ai une connexion cellulaire. Je fait des recherches sur les solutions lorsque tous les campings sont plein et encore une fois on me propose d'aller dormir en dehors du parc puisqu'il est strictement interdit de dormir dans un véhicule. Évidemment j'ai décidé de m'installer quand même sur la banquette arrière de ma VW. Un peu stressé je réussi alors à m'endormir. Il est minuit. Une heure plus tard je me fait réveiller par un véhicule qui circule dans le stationnement, je jète un coup d'oeil par ma fenêtre et ce que je craignait arriva. Des Park Rangers scrutent les véhicule un à un pour voir s'il y a des contrevenants. Je panique, mon coeur bat à 100 à l'heure. Qu'est-ce que je fais, il vont venir me voir c'est sur. Je ne veux pas aller dormir en dehors du parc et surtout pas à cette heure la. Installer ma tente dans la forêt nationale serait effrayant dans ce pays ou les ours sont roi. Les rangers pourchassent un véhicule et se dirige droit vers le mien. Paniqué, je me glisse complètement sous mon sleeping bag pour me couvrir, je laisse seulement un petit trou pour respirer. Le ranger descend de son camion et se promène autour de moi. Un jet de lumière pénètre l'habitacle, je ne respire plus. Il semble en doute en voyant mon sac de couchage, il continue à faire le tour tout en regardant soigneusement à l'intérieur avec sa lampe et il vérifié mon droit d'accès sur mon tableau de bord. La dernière chose que je voulais était qu'il cogne dans la fenêtre pour voir s'il y avait quelqu'un. Qu'est-ce que j'aurais fait, ignoré pour faire comme s'il n'y avait personne ainsi il me laisserait et quitterait? Ou peut-être ça voudrais dire qu'il sait que je suis la et il allais continuer de cogner en disant qu'il me voyait et la je passerait pour un tricheur et peut-être me confisquerait-il mon droit d'accès? L'intérieur de ma voiture se replonge dans l'obscurité et j'entend le bruit de sa portière se fermer et il quitte. Encore sur l'adrénaline, je reste immobile plusieurs minutes. Sa y est, j'ai réussi. Je peux maintenant dormir ma nuit en paix. Je met mon réveil pour 4h45 am puisque je veux être en ligne pour le seul camping qui accepte les passant sans réservation mais j'ai lu sur internet que la ligne commençait à se remplir vers les 5 heures am et qu'il y avait parfois seulement 5 places qui se libèrent. Je me rendors et ne me réveille que lorsque mon cadran sonne. Un peu raqué je prend le volant et me dirige vers Camp 4. Une fois arrivé, je suis le premier en ligne. J'aurai enfin mon droit de camper légalement dans cette foutu vallée.

Reste plus qu'à être patient et de m'installer avant de me trouver des partenaires pour fianlement allez grimper ces immense mur de granite.

À suivre...

LP

Friday, August 15, 2014

Grand Canyon

Grand Canyon - 15 aout 8h00 am 

Ce matin c’est la première fois que je me réveille avec des voisins, je me suis payé le luxe de dormir dans un camping KOA avec tous les services, la raison est simple j’avais absolument besoin d’un douche chaude après ma journée d’hier. Voici pourquoi.

Lorsque j’ai mis en ligne mon dernier article j’étais encore à Flagstaff (la ville la plus proche du Grand Canyon) et j’attendais patiemment que le ciel se dégage. En fin d’après midi la météo était encore incertaine mais j’ai décidé de me rapprocher du Canyon quand même. La journée suivante, il annonçait soleil avec risques d’orage en fin d’après midi, c’était ma chance pour aller y hiker. En route le ciel s’est miraculeusement découvert laissant seulement quelques petits nuages pour agrémenter les photos que j’allais prendre. Pour ajouter à ma chance, je suis arrivé juste à temps pour le coucher du soleil. J’étais tellement énervé de voir cette merveille, j’avais l’air d’un enfant. Je roule sur la route qui longe le sud du canyon et j’essaie de le voir à travers les arbres mais en vainc. Quelque minutes plus tard il y a un stationnement pour un point de vue. Je me stationne en diagonale à l’inverse des gens, pas le temps de me replacer, j’attrape ma caméra et je cours presque pour que finalement le paysage s’ouvre à travers les arbres et cet immense trou rocheux sort de nul part. C’est magnifique, immense, grandiose, coloré. On ne peux décrire ce que s’est vraiment. Même si j’avais vue des photos, je ne pouvais savoir que c’est ce qui m’attendais. C’est vraiment une des plus belle chose qui existe dans le monde. L’effet trois dimension avec le fond du canyon et les différent volumes rocheux à l’intérieur est à couper le souffle. 

Je prend une tonne de photo et décide de retourner à l’auto pour aller me trouver un campement pour la nuit. En passant par le centre d’information je croise une pancarte qui nous invite à revenir la nuit pour apercevoir les étoiles, quel excellente idée pour faire de la photographie de nuit. Pour laissé le temps à la nuit de tomber complètement, je profites des stations d’approvisionnement en eau pour remplir mon 5 gallons. Je reprend la route et je vais à un autre point de vue un peu plus loin. Le soleil complètement couché c’est l’obscurité totale, ce qui fait ressortir les étoiles comme jamais j’en ai vue. Voici le résultat.



Le lendemain, après une nuit dans la forêt nationale juste en bordure du parc du Grand-Canyon je me prépare pour une excursion au coeur du Canyon. Je met dans mon sac à dos tout le nécessaire qu’on me suggère dans les guide touristique. Nourriture pour deux jours, 2 litres d’eau minimum, boussole, carte, crème solaire, chasse moustique, couteau de poche, briquet, linge chaud et bien entendu ma caméra. Je suis prêt à toutes éventualités. Reste plus qu’à choisir quel sentier. Avec mes ambitions toujours très grandes, je décides de faire la plus difficile qui descend jusqu’au plateau le plus bas avant de descendre à la rivière Colorado. C’étais écrit qu’il était presque impossible de descendre à la rivière et de remonter en une seule journée et comme je n’avais pas de permis pour camper je ne voulais pas tenter ma chance. Je prend la navette qui nous emmène au départ du sentier. Ce qui est différent que de monter une montagne est que nous descendons en premier et ensuite faut remonter, c’est très dangereux pour les gens moins en forme. Lorsque tu descend c’est vraiment facile et encourageant, je peux voir quelle distance que j’ai franchise puisqu’on voit pratiquement tout le temps le sentier au complet. Mais plus tu descend plus la température augmente et plus ça ressemble au désert. À un certain point il y a d’énorme cactus. Je dois boire beaucoup d’eau et me crémer fréquemment sinon je me met à risque. La descente se fait bien et après deux heure et demi j’arrive au bout du plateau. Je peux apercevoir pour la première fois la rivière responsable de cette immensité. Il fait extrêmement chaud et il n’y à aucune ombre. Je cuit. Il fait 100 degrés fahrenheit soit 38 degrés celsius. En dinant, je rencontre un gars de New York qui lui aussi est seul alors nous décidons de faire le chemin inverse ensemble, nous allons  nous motiver puisque d’en bas, avec cette chaleur insupportable, ça semble quasiment impossible vue la hauteur des murs en face de nous. Après une vingtaine de minute, nous arrivons à la plus belle place du sentier soit le Indian Garden, c’est littéralement un oasis. Il y a un cour d’eau avec de grand arbres feuillu, la végétation est riche et paisible. Nous profitons de l’ombre un dernière fois et Brian me dit regarde tout ce que nous devons remonté, c’est beaucoup trop haut. Je regarde l’immense mur qu’il me pointe et je lui répond: le mur que tu vois c’est seulement le quart environ que nous devons faire, nous ne voyons pas le sommet. Il ne me croyais pas et j’était pas 100% certain alors j’ai sortie ma caméra et j’ai regardé une photo prise d’en haut, ce que nous voyons était en effet une petite fraction de ce qui nous attendais. Un peu découragé, nous adoptons l’attitude lentement mais surement. Il nous fallu 5 heures au totale pour revenir, mon corps était complètement battu, mes jambes ne répondent plus, je suis complètement trempé et j’ai le gout de vomir. Mais la fierté d’avoir descendu au coeur de Grand-Canyon en efface tout les symptôme. Je dis au revoir a mon nouvel ami et je retourne me trouver un campement près de l’interstate pour être prêt à partir vers le but ultime de ce voyage, Yosemite Valley.

Heureusement ce matin je ne suis pas trop raquer ce qui est prometteur pour les prochaines semaines d’escalade.

À plus loin…


LP



Wednesday, August 13, 2014

Wild Adventure

Arizona - 12 aout 9h48 pm

Première nuit dans ma tente mais ça n’aura pas été simple. Il pleut, il fait très noir et je suis seul. Vers 7h30 pm je suis allé m’acheter de la bouffe lyophilisé pour les prochains jours dans le grand canyon et j’ai demandé au commis où est-ce que je pouvais piquer ma tente. Il m’a donné quelques indications, je l’ai remercié et j’ai repris la route. Après plusieurs minutes de conduite sur une route sinueuse et sombre je me rend compte que je n’avais pas compris que c’était si reculé, il m’avait répondu: tu peux camper n’importe où dans la foret nationale, en sortant d’ici prend à gauche et tout de suite a droite, continue et tu va voir des entrés pour des chemins forestiers et tu peux te choisir n’importe quel endroit qui te semble bon.  Le premier chemin forestier était à plus de 20 minutes du magasin, dans un coin reculer d’une forêt très bien fourni, faut noter que je suis maintenant à plus de 6000 pieds du niveau de la mer donc la végétation est loin de celle du désert que j’ai vue toute la journée. Finalement arrivé, je me prépare à monter ma tente en un temps record puisqu’il pleut à boire debout, tellement que je cale dans la boue avec mes bottes tout en gardant en tête l’avertissement de serpent a sonnette que j’ai croisé plus tôt. Par contre, un fois installé je peut enfin relaxer couché de tout mon long sans avoir une portière pour m'en empêcher. Ce sera ma première vrai nuit complète.

Ces dernier jours j’ai parcouru énormément de kilomètres mais les derniers furent de loin les plus agréables. Le sentiment d’être loin de chez moi est très présent lorsque les paysage sont si différent. La végétation est composé principalement de petits arbustes et de petits arbres. Le relief est plat à l’exception de certaines montagnes rocheuses par ci par là. De plus, en Arizona, sur  le bord de l’autoroute il y a plein de petit canyon en roche sableuse de couleur rouge, c’est vraiment magnifique.

FInalement, en passant par Albuquerque au nouveau mexique, je suis arrêter pour aller voir la maison de Walter White dans Breaking Bad ainsi que de diner au Los Pollos Hermanos. Le vrai nom du restaurant est en faite le Twisters. C’était spéciale de penser que la si populaire série avait été tournée exactement où je mangeait.

Demain si la température est mieux je vais allé dans le Grand Canyon sinon je vais passer une journée au village de Flagstaff pour passer le temps.


LP 


Monday, August 11, 2014

Le berceau du Blues

Quelque part dans l'est d'Oklahoma - Lundi 11 aout 7h52

Les dernières 24 heures ont été remplies. Présentement je suis dans un ancien poste de pesé qui est converti un rest area sans service. Je viens de dormir quelques heures sur la banquette arrière de ma Jetta. Pourquoi n'ai-je pas pensé à ça avant. Je suis mieux que sur le banc conducteur, en autant que je reste en position foetus. Bref, voici ma journée d'hier.

Après un au revoir sincère à Atlanta je repars à la conquête de l'interstate. Journée relativement changeante au niveau météorologique mais la cadence est bonne, surtout lorsque le trafic roule à 130 km/h. Tout va très bien jusqu'à Memphis au Tennessee où je prend évidemment le temps de m'arrêter. Par chance ou instinct je suis immédiatement arrivé sur la rue la plus touristique, Beale Street, la rue du Blues et du Rock n Roll. En débarquant du mon auto l'humidité et la chaleur du sud m'envahi me forçant donc à mettre mon linge le plus léger. Ma caméra en main et mon litre d'eau dans mon sac je fait un retour dans les années 70. La rue est piétonne et l'ambiance est présente. Je suis attiré par du Stevie Ray Vaughan qui semble jouer sur le système de son d'une des terrasse alors je décide d'y aller prendre une bière et profiter pleinement de mon court séjour dans la ville de B.B. King et d'Elvis Presley. À mon heureuse surprise la musique ne vient pas d'un disque mais bien d'un band et tout à coup le temps s'arrête pour bien profiter de ma Coors Light, le soleil, le blues et du temps en dehors des autoroutes. Le pur bonheur. Les gens autours ont l'air dans le même état d'esprit que moi et sur le son de la musique on ne peut s'empêcher de bouger la tête. J'y aurais passé toute la soirée mais la faim était une bonne occasion de poursuivre mon itinéraire alors je retourne au Hard Rock Cafe où j'avais stationné ma voiture et j'ai suivis le conseil du valet qui m'a proposé d'essayer le burger de Pulled Pork. Quel excellente suggestion et quel délice. Peut être pas le plus santé mais ma copine n'était pas là pour me convaincre de prendre le végé burger qui, lui aussi, avait l'air savoureux.

Les oreilles et le ventre plein je programmes mon GPS pour Albuquerque au Nouveau Mexique, 14 heures de route à faire, il est 6h pm. Ne sachant toujours pas où dormir je traverse l'état de l'Arkansas en attendant que la fatigue me rattrape. Vers minuit j'arrête faire le plein et je trouve un camping sur ma route à moins de 15 minutes. Cependant, en arrivant, je me rend bien compte que ce n'est pas une place où je vais pouvoir piquer ma tente, c'est un parc de véhicule récréatif. Je prend quand même une petite pause pour confirmer sur leur site web et lorsque je repars, j'entend un drôle de bruit venant de ma roue avant droite. Je craignais que c'étais ma suspensions ou mon cardan mais heureusement ce n'était qu'un pneu à plat. Un peu découragé je sors tout ce qui est dans mon coffre arrière pour atteindre la roue de secours. Changer une roue lorsqu'il fait 28 degrés Celsius et 90% d'humidité ce n'est pas trop long que l'on deviens tout en sueur. Par contre le positif dans cette mésaventure est que la roue de secours de mon auto est une roue de grosseur normale et que je peux poursuivre la route sans devoir rouler à 80 km/h. Quelques sorties plus loin, je m'arrête finalement pour passer la nuit dans une halte routière. Je me suis réveiller à 3h et j'ai reconduis 1h30 avant de me recoucher pour de bon.

Maintenant que je suis plein d'énergie je vais aller me chercher un petit déjeuner et continuer d'arpenter l'autoroute 40 ouest qui doit être beaucoup moins congestionné que celle de Montréal.

À plus loin...

LP